BUSTLE MUSIC (FRA)
2017
Le #BMTT, c’était notre tour de France au printemps dernier, pour aller présenter notre plateforme de streaming équitable fraîchement lancée! Les portes de la ‘ville rose’ nous avaient été ouvertes par notre parrain, la révélation Jazz 2016 Laurent Coulondre, originaire du Sud-Ouest. Et c’est notamment la (encore) petite, mais qualité, agence de management Not Only – des amis de Laurent! – qui nous a accueilli par ce sympathique mail:
‘Bienvenue!
On organise un petit showcase pour la sortie d’album de deux de nos artistes; vous voulez passer?
C’est David Haudrechy et Amaury Faye; ça sera chez Piano Parisot’
Notre réponse: ‘oh, non, mais on veut pas déranger….OUI, OF COURSE, avec plaisir et joie!’
Il faut dire que M.Parisot est plus qu’une légende comme fabricant/vendeur de piano (il a par exemple un piano qui joue tout seul! Sisi!), et que Laurent nous avait mis au parfum quant à ses ‘collègues excellents musiciens mais pas motivés pour venir s’installer à Paris’ !
On est une petite vingtaine ce soir là, au milieu des pianos de la salle d’exposition en banlieu toulousaine, subjuguer par les notes et le brio d’exécution, à se regarder avec un air de ‘ah oui, quand même’
C’EST BEAU
Parce qu’avant tout, c’est juste beau.
Le piano vraiment bien joué, ça transporte. Et là, c’est joué avec brio. Je me méfie des journalistes qui utilisent les mots ‘flash’ un peu à tort et à travers. Mais Amaury mérite son titre de ‘virtuose’. Les notes volent, dansent, se baladent…c’est harmonieux, léger mais sans mauvaise simplicité ni superflu, tout en nuance.Mais c’est pas le bebop des années 40 des Charlie Parker ou Miles Davis, ni non plus le post-bop de Herbie Hancock. C’est la nouvelle vague de jazz, avec des influences classique, pop, rock et blues pour Amaury.C’est du jazz? Oui, qu’est-ce qui n’est pas ‘jazz’ ?!
Servi par deux excellents musiciens, Louis Navarro à la contrebasse et Théo Lanau à la batterie, Clearway est le premier album entièrement composé par Amaury…et c’est vraiment un honneur de l’avoir en écoute sur Bustle Music !
QUELQUES REPÈRES BIOGRAPHIQUES
En 2010, à peine âgé de 20 ans, Amaury sort un premier album, composé de morceaux originaux et de standards (Big Moe Trio, Greenworks 2010), avec déjà Louis Navarro à la contrebasse. Inspiré des univers musicaux d’Oscar Peterson, Hank Jones, et de Kenny Barron l’album connaît un bon succès, 3 ans plus tard le trio est finaliste du prestigieux Jazz en Baie (2013).
Amaury part alors à Boston, où il est reçu à Berklee College of Music, où son talent connaît une nouvelle étape sous la houlette des ‘maîtres’ du jazz comme Joanne Brackeen ou Tia Fuller. Un an plus tard Amaury reçoit la ‘Berklee Jazz Performance Award’, nomination du meilleur pianiste jazz de cette institution mythique.
Retour alors en Europe, où Amaury s’installe à Bruxelles avec un nouveau trio, dans lequel on retrouve Louis Navarro.
Les choses vont alors très vite, et 2016 est celle de toutes les récompenses: vainqueur du tremplin RéZZO Focal du Jazz à Vienne, récompense du meilleur instrumentiste au tremplin international d’Avignon, ou Récompense du choix du public à la compétition internationale Biberacher Jazzpreis en Allemagne. Le tout pavant un chemin pour cet album ‘Clearway’ (PIAS/Jazz Village) sorti en Mai 2017, et qui remportait la récompense ‘Révélation’ du magazine Jazz Magazine/Jazzman en Août dernier.
La suite, c’est une tournée dans le Sud de la France en février 2018:
>15.02.18: Montpellier
>17.02.18: Marseille
>18.02.18: Lyon (Clef de Voûte)
Puis un ‘Jazz Tour’ en Belgique dont un enregistrement live lors du concert de la Jazz Station à Bruxelles, etun nouvel album pour automne 2018!
Cyrille
JAZZQUES (BE)
2016
Un samedi, fin de journée, passage à l’Archiduc.
Je sais que, ce soir-là, Amaury Faye est au piano. Pour la première fois en concert solo. Pour la première fois à l’Archiduc.
Amaury Faye est un jeune pianiste français qui rêvait, quand il était encore plus jeune, de jouer du jazz dans les bars. Comme dans les années trente. Rêveur.
De ce rêve, il a gardé l’élégance d’un Duke, la gaillardise d’un Fats Waller, le décalage d’un Monk. Merde ! Ce gars adore le stride et n'a pas peur d'en user ! Et c’est rare.
Amaury Faye prépare un concert solo prochainement, en France. Alors, il s’essaie. Tente. Ose. Oublie presque qu’on l’écoute. Seuls les salves d’applaudissements le lui rappellent.
Il joue «All The Things You Are», «Angel Eyes», «A Foggy Day», mais aussi «Don’t Think Twice» de Dylan ou «Monk’s Dream»… Le jeu est ferme, franc, affirmé…
Il reprend les thèmes, les relit, les abandonne ou les transforme avec malice. Il s’enfuit dans des contrées plus contemporaines, mêlant harmonies sophistiquées et accords biscornus. Oui, il y a du Monk dans son jeu. Il y a cette dose de folie, d’audace, d’inconscience et toute la poésie et la fragilité qui vont avec. Il reprend les bons côtés d’un Mehldau, laissant le surplus de lyrisme que trop de pianistes ont tendance à retenir pour en extraire le côté incisif. Tout est dense, parfois encore un peu abrupt, parfois trop rapide, mais toujours fiévreux… et, indéniablement, plein d’envie…
Il y a des samedi, comme ça, où l’on est encore plus heureux que d’habitude d’être passé par la rue Dansaert…
Jacques Prouvost
LA DEPECHE DU MIDI (FRA)
2016
Amaury Faye s'est produit avec brio vendredi dans le cadre de l'ancienne chapelle du nouvel espace contemporain Memento, lors d'un apéro-concert goûté par un public complètement séduit.
Les mélomanes ont pu découvrir et apprécier le talent de ce jeune artiste lauréat du « Berklee Jazz Award 2015 » prix du Meilleur Pianiste, et de la Meilleure Performance Jazz qui excelle en alliant créativité et modernité.
Le piano, 1/4 de queue de concert haut de gamme, merveille de technologie,YAMAHA CF4 Signature Edition, était présenté pour la première fois dans des récitals inédits en France, dont le concert à MEMENTO, en exclusivité nationale.
La réussite d'un intermède musical moderne dans un cadre ancien.
Lucienne Trille