Amaury Faye Trio - Live In Brussels chroniqué sur Télérama et Jazz Hot

Live In Brussels (Hypnote Records - 2018) continue de susciter l'intérêt. La revue française Telerama et le magazine français Jazz Hot ont écrit quelques mots dessus:

 

TÉLÉRAMA

Un langage clair, des harmonies où déambuler comme dans un labyrinthe rigoureusement tracé, une vivacité rythmique sans agressivité… La musique composée par le jeune pianiste toulousain Amaury Faye a de quoi ravir les amateurs d'un jazz moderne dépourvu d'outrances avant-gardistes. Le Live in Brussels, récemment sorti, en donne une bonne idée en même temps que l'envie d'entendre ce répertoire sur scène.

 

Louis-Julien Nicolaou

 

 

 

JAZZ HOT

Amaury Faye est né à Toulouse en 1990. En 2013, il s’est fait remarquer au Concours National de La Défense, puis, après avoir étudié à Berklee avec Joanne Brackeen, il a décroché, en 2015, le Berklee Jazz Performance Award qui récompense le meilleur pianiste de l’année. Il décide ensuite de s’installer à Bruxelles. Son compatriote, Théo Lanau a, lui aussi, choisit de se fixer dans la capitale belge alors que Louis Navarro se domiciliait à Berlin. Dans cet album enregistré live à la Jazz Station de Bruxelles, le jeune pianiste, dès le premier morceau (Yosemite), affirme sa connaissance des compositeurs classiques immédiats qu’il juxtapose aux canons rythmiques du jazz. Ugly Beauty de Monk fait immanquablement penser au meilleur de Brad Mehldau. Fascinating Rhythm de Gershwin est joliment introduit par un solo rapide et débridé, puis la main gauche ponctue le discours par des césures brèves, contrastantes. Après l’exposé du thème, le contrebassiste affirme son adéquation et les complices s’envolent, brillants. Excellent solo de batterie, reprise en trio survolté, puis apaisement lyrique. Ce sont 11’ 55’’ magnifiques! Retour au calme avec un très joli They Didn’t Believe Me (Jerome Kern) continué par Interlude en piano légato sur un long ostinato à la main droite, accéléré puis amplifié; colorié par le batteur et terminé par la basse qui, rasséréné, s’élance de marche en marche sur le vieil escalator (The Old Escalator). Liaisons, enchainements, mutations, progressions rythmiques et mélodiques! Ce sont des moments intenses qui vont crescendo. Surréalisme? Magritte n’est pas loin! Pour remercier un public conquis, Ilex est joué en clôture. Partiellement accompagné aux mains sur les peaux, il permet à Louis Navarro de pavoiser avec un beau solo. Qui vous a fait croire que they didn’t believe you, cher Amaury? Rassurez-vous, on vous croit note après note et on apprécie votre manière d’être dans la profondeur des sentiments!

 

Jean-Marie Hacquier

 

 

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